17 décembre 2005

En ce moment...

En ce moment je tricote un modèle appelé "Placement de jours" issu d'un magazine Phildar. J'ai fait tout le corps et les manches et j'en suis à la partie en crochet. Le corps est facile à tricoter et monte vite. J'ai pris la plus petite taille pour que ça fasse comme un pull chaussette. Je n'ai plus beaucoup de pull près du corps : les derniers ont fini par se faire assassiner par feutrage par ma machine à laver. "Jours" est un modèle intemporel, le petit pull du soir comme on dit robe du soir : un pull habillé. Ca faisait longtemps que j'avais envie de le tricoter, et souvent quand on feuilletait ce catalogue entre tricoteuses, on disait toutes :"celui-là un jour je vais le tricoter"...

Alors je ne sais pas où j'ai pris le temps (quoique quand on voit l'état délabré de mon blog on comprend...) et j'ai pondu le blog collectif JOURS..... si vous êtes intéressée par le modèle écrivez-moi...

le blouson!!!

L'intérêt d'écrire aussi peu souvent c'est que j'estime qu'il n'y a pas besoin de résumé des épisodes précédents : il n'y a qu'à aller voir dix centimètres plus bas...

Or donc j'ai fini mon blouson Rowan, en big wool. La big wool est très très chère : 14,50 euros la pelote au Bon Marché. Mais parfois, on en trouve en promo : chez MCA direct par exemple. D'autre part, les pelotes de gros fils ont souvent peu de métrage alors que la big wool est vendue par pelote de 100gr/80m (en général, c'est vendu par pelotes de 50gr comme la Land de Ornaghi filati (stand plassard au Bon Marché)). Ca faisait bien longtemps que j'avais envie d'essayer la big wool et je n'ai pas été déçue : elle est moelleuse (100% merinos) mais a de la tenue (aig n°12). On a terriblement envie de se lover dedans. Ca monte très vite ce qui en fait pour moi la laine idéale pour faire un pull à mon C&T (cher&tendre). Il n'aime pas les gros colls mais on a déjà repéré LE pull .
En attendant, le blouson n'est pas fini : impossible de lui trouver des boutons qui me plaisent à moins de 2 euros. J'ai monté les mailles de façon trop serrées au niveau des poignets qui ne sont pas élastiques du tout et ça fait un petit bourrelet... D'autre part, il me manque 5 cm de carrure : le col et le dos sont un peu larges pour moi... à propos du modèle : il est bien expliqué pour une fermeture décalée sur le côté, mais le schéma la montre au milieu... en tout cas il est rapide et plaisant à tricoter. J'ai suivi les explications pour la deuxième taille, en rallongeant les manches.
Il serait génial à porter si...je n'avais pas froid au dos. EN effet, j'ai rallongé les manches mais pas rallongé en hauteur. Or, je l'ai fait essayer à des copines plus petites, et, évidemment comme toujours, 7 cm de plus auraient été bienvenus : c'est un blouson court, mais avec moi ça fait plutot bolero.... ça ne se voit pas trop sur les photos car je le porte en le fermant avec un bouton de décalage pour qu'un des deux côtés tombe plus bas devant.
Je l'ai porté pendant 2 semaines comme ça mais décidément je n'étais pas à l'aise, j'ai donc rallongé les côtes... un peu trop je crois car du coup ça fait veste. Si je rallonge le corps en jersey envers, ça va faire une ligne de couture (c'est tricoté d'une manche à l'autre) et ça sera pas beau. Bon, je vais bien arriver à lui trouver la bonne hauteur, à ce blouson yo-yo.



23 novembre 2005


Je suis souvent en déplacements ces temps-ci, et j'ai trouvé un bon pull à trains : ni trop compliqué ni trop facile et tout doux. C'est un pull ajouré du Phildar n°391. Sur les conseils d'Isabelle j'ai créé un blog collectif pour rassembler les tricoteuses qui ont envie de le tricoter...

17 novembre 2005

panique à bord

Finallement, j'ai opté pour le grafting : j'avais une torsade en trop car je m'étais trompée dans les explications en anglais : faire une torsade au 5eme rang. tricoter "a further" 14 rang.... en français ça veut dire tricoter 14 rg en plaçant la torsade au 5eme. C'est drôle comme je me trompe souvent quand il y a "further" ou "alt row" (pour "alternate row") dans l'explication. Bon, l'histoire ne dit pas pourquoi j'ai quand même 10 rangs à démonter.....
Le grafting au niveau de la torsade ça n'était pas du gateau, et je m'en suis bien tirée quand même... bon, on voit une imperfection, mais ça me va bien comme ça.
Le blouson est fini et je le porte demain pour pouvoir choisir des boutons à l'heure du déjeuner. Il est tout doux très chaud et moelleux, je suis très très contente, mais c'est un peu court en hauteur : ça fait bolero!! J'ai rallongé les manches, mais j'aurais dû aussi rallonger en hauteur (je mesure quand même 1m75). Je n'ai plus qu'une envie : en refaire un autre. La big wool est vraiment étonnante, je sens que je vais me ruiner.......... chéri, tu veux pas un gros pull en remerciement de ta course dare-dare pour le bureau et pour rien au milieu de ta soirée???

12 novembre 2005

Blouson rowan à la quasimodo


Mon papa m'avait offert un joli béret rose, et j'ai donc fait une écharpe assortie, rose glace à la framboise. Sur 15 mailles d'après le point utilisé pour My so called scarf de sheep in the city. Ce point est super simple une fois qu'on a compris le truc et il en jette. La différence avec le point de Gobelin c'est que le tricot garde toute sa souplesse, parfait pour une écharpe. Avec aig n°10 et 2 pelotes de Lima de Monoprix (laine, alpaga, acrylique). Comme je ne tricote pas souvent du rose, ce fut une bonne occasion d'aller bavarder un peu sur le blog collectif Rose créé par Niqui, et rappeler que même si j'ai l'air parfois de m'en plaindre, je tiens à mes seins, et encore plus à la vie.

Je serais déjà en train de frimer avec mon petit blouson rowan si seulement je n'avais pas eu les deux bras de la même longueur. Après épluchage des explications, calculs et re-calculs (car les additions ne sont pas mes amies) j'arrive en effet à avoir plus de mailles d'un côté de l'encolure que de l'autre. Beaucoup plus... Je rappelle que j'ai suivi le modèle pas à pas pour m'éviter ce genre de mésaventure... Et Rowan n'a pas encore publié d'errata. J'hésite entre défaire quelques rangs puis remonter les parties au grafting (mais le motif de torsade du milieu ne sera pas bien régulier alors) ou détricoter toute la moitié...
Je ne vais pas m'arrêter de râler en si bon chemin : si je voulais garder la symétrie des côtes 2/2 sur les manches du blouson, je serais obligée de faire de gros bourrelets à la couture. De toute façon, il ne s'agit pas encore de coudre, mais bien de détricoter, donc...






Perdus de vue:

Mon assistante Erka 12 dort toujours de son sommeil de belle au bois dormant. Je dois dire que je culpabilise terriblement de ne pas l'utiliser encore : j'en ai tellement rêvé!! J'ai sous le coude plein de modèles de jupes et de robes qui n'attendaient qu'elle. Malgrès tous vos encouragements, ce ne sera pas encore pour cette semaine je crois. D'autre part je ne peux pas vous renseigner sur son prix comme on me l'a demandé car c'est ma belle-mère qui me l'a donnée...

Mon manteau Miyake est aussi sagement plié attendant que l'aspirateur daigne être passé (je tiens bon, celles qui me connaissent savent combien je suis mesquine et butée question tâches ménagères et qu'il faudra plus que des moutons pour me convaincre d'en faire plus que l'homme de la maison)

Enfin, ma Debbie Bliss en fausses soldes a été attribuée à un autre projet que le syncopated ribbs, mais j'attend de finir le blouson pour commencer. Si j'en parle ici, je ne pourrai pas m'empêcher de m'y mettre et de faire tarder les finitions du blouson (oui, je suis théoriquement en phase de finitions, quelquepart, ça me remonte le moral de penser ça!).

31 octobre 2005

moins une!

Encore une journée de passée, et je n'aurais posté qu'un message ce mois-ci! In extremis, voici ce qui se trame chez le Dr. F....

LE Dr F. NE CHÔME PAS

Le gilet asymétrique
En effet, j'ai terminé le gilet asymétrique dont vous trouverez la saga dans l'album. Il faut dire que c'est avant tout grâce à Charlotte qui m'a si gentiment dépanné en Légende, merci Charlotte!

Le blouson en grosse laine
La dernière fois, j'ai livré à la vindicte populaire un pauvre pull qui avait le tort de ne pas du tout ressembler à son modèle, je veux parler du pull noir (et non pas bleu marine) qui présentement est détricoté et attend des jours meilleurs. Initialement, je voulais le reconvertir en petit blouson avec quelques calculs, en prenant la laine en double, c'était très faisable, mais... je suis allée tâter de la Big Wool de Rowan et j'ai bien vu que ça n'avait pas la même tenue. J'ai donc fait quelquechose de très sage : j'ai décidé de faire le modèle dans la fibre conseillée... ou presque parceque le Bon Marché n'a pas la "Big Wool Fusion". La dame de Rowan au Bon Marché m'ayant assuré que la "Big Wool Fusion" et la "Big Wool" étaient semblables, je me suis fortement méfiée : les dames du Bon Marché qui ont par ailleurs de grandes qualités, n'en sont pas à leur première bêtise proférée avec force assurance. Mais je continue quand même toujours à leur demander leur avis... une de leur grandes qualités méconnues, c'est qu'elles peuvent vous mettre quelques pelotes du même bain de côté pour les acheter petit à petit, et ce en échange de votre seul n° de téléphone.
C'est ainsi que je me retrouve toutes les semaines dans ce temple de la consommation pour aller chercher une malheureuse pelote... paradoxalement, je sens qu'à mon prochain passage, il m'en coutera moins cher de payer toutes mes pelotes d'un coup que de revenir souvent avec une ou deux pelotes imprévues.

J'avais donc prévu de tricoter ce petit blouson tranquillement, mais je suis morte d'impatience de voir comment ça va tomber. La photo de droite montre l'avancée avec 3 pelotes. La torsade sur l'épaule rend très bien, la laine se tient bien, c'est super! Quant à la couleur, oui, je sais, encore du vert bleuté.. celui-ci est entre bleu sarcelle et opaline. Le seul hic, c'est que les aig. 12 me font mal à la main gauce en tricotant, j'imagine que je dois trop forcer, mais ça avance tellement vite!!

du poil, encore du poil


Avec les aig 12, j'ai aussi fait la 1/2 d'une écharpe au point mousse avec de la mohair "Ingenua" de marque Katia (78% mohair, 13% polyamide, 9 % laine), achetée à Arcachon en passant. Il va falloir que je trouve des revendeurs à Paris parqu'elle me plait bien, cette mohair! Et les couleurs sont super! Ici c'est un jaune bouton d'or.

Et le fameux manteau Miyake dans tout ça??
Comme il est très grand, je dois l'étendre par terre, il ressort donc dès que la moquette est propre, autant dire pas souvent car l'aspirateur est du domaine de Chéri, je m'en voudrais de lui donner la mauvaise habitude de le passer moins d'une fois par mois et de lui donner l'impression quelle est auto-nettoyante...


LE Dr F. A UNE ASSISTANTE
Le Dr F s'est adjoint une assistante mécanique du doux nom de ERKA 12. Elle ne répond pas quand on l'appelle, mais je n'ai aucun doute sur ma capacité à l'apprivoiser....
J'en ai longuement rêvé, mais maintenant qu'elle a pris forme, j'ai le trac tout-à-coup! Elle est super perfectionnée, n'a pas tricoté depuis 20 ans, pourvue de moult accessoires inconnus mais sûrement intéressants, bref, à moi les côtes 1/1 au km aig n°2, je vais enfin pouvoir tricoter des jupes, le rêve!! Il faut "juste" que je m'y mette..

LE Dr F. A DES GOUTS DE LUXE MONOCHROMATIQUES
Voilà, j'ai craqué et j'ai acheté "en soldes" des pelotes en soie et alpaga de Debbie Bliss (c'est doux!!!). J'ai prévu d'en faire un pull issu de Interweave fall 2004, Syncopated Ribs de Nora Gaughan. Oui, Je sais, c'est encore un bleu vert de même ton que la big Wool, du même ton que le gilet asymétrique, du même ton que les 10 pelotes de pop 4 de Plassard qui attendent dans la malle, mais, non, je n'ai pas l'impression de toujours retricoter la même chose...

PS : j'ai du retard dans mon courrier, mais je le rattrape, attendez encore une semaine avant de me relancer :-)

j'ai l'os du doute

Parceque j'en avais parlé précédemment quand j'en avais gros sur la patate : j'ai trouvé du boulot, payé correctement et avec un patron qui n'a pas besoin d'établir un rapport de force pour diriger. Merci à tous ceux qui m'ont envoyé un petit mot et aux autres.

Les relations entre les gens dans ce qu'on appelle le monde du travail est une source de questionnement permanente pour moi, et je sais que je ne suis pas la seule : Nicole Caligaris, a créé une pièce de théâtre qui s'appelle L'Os du doute. Alors c'est pas des historiettes réalistes style camera café, mais du vrai théâtre contemporain où les choses ne sont non pas mimées, reproduites mais exprimées et données à ressentir... je ne suis pas très douée pour les descriptions ,en voilà une qui fera très bien l'affaire...

L'Os du Doute passe dans un tout petit théâtre à 1 rue de Paris et 2 pas du métro :
Au Colombier de Bagnolet
Du 1er au 13 Novembre 2005 À 20H30.
Sauf le dimanche à 17 heures . Relache le Jeudi.

J'irai sûr à l'après-midi spéciale : (si vous voulez y aller avec moi, envoyez moi un e-mail)

Le Samedi 12 à 16h30 : RECONNAISSANCE DE DETTES .
A 16h30, en présence de l?auteur, lectures de textes ayant inspiré l?écriture de L?os du doute. A 17h, lectures de témoignages sur la « vie » en entreprise. A 17h30, rencontre avec l?auteur autour d?un verre. A 20h30, spectacle.

(cliquer sur le plan pour l'agrandir)

20 rue Marie-Anne Colombier 93170 Bagnolet
m°Gallieni/
Réservations : 01 43 60 72 81 (mais j'y suis déjà allée sans réserver, hein!) ça doit coûter dans les 10 euros la place...

17 octobre 2005

Lima vs Dr F : 1/0



Ca devait être un modèle tranquille issu du dernier mag Phildar avec la douce Lima de Monop, ça montait bien et les mesures correspondaient au modèle, sauf que la fille du modèle devait le porter en T 34 fillette car en T 38/40 on voit ce que ça donne...



En soi il n'est pas raté, mais ça n'est pas du tout le style que je voulais. On voit bien de dos combien la laine se distend au niveau de coutures, surtout à l'encolure. Sinon, elle a un bon rendu et ne fait pas du tout serpillère, c'est pas lourd non plus et le col en point mousse est mousseux, un vrai plaisir!.
De toute façon même avec des mailles chainettes au crochet ou un grain pour maintenir le raglan et le col à la bonne taille, le pull reste large et genre "sport" ou "pull pour faire le marché ou aller chercher le pain le matin" (mon réflexe premier est de penser un pull "pour aller à la plage ou se promener dans la forêt" mais il faut se résigner : j'habite à Paris maintenant...)


Mon premier réflexe si je veux le porter, c'est d'en faire une tunique, car je ne porte pas les pulls un peu large et courts. Dire que j'ai refait les manches et le devant au grafting pour qu'ils aient LA bonne longueur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais je me connais, j'ai déjà le gros-pull-à-cinema de plein air-pas -sexy et qui me grossit, mais que j'adore: j'ai nommé le pull jaune en Land de Plassard.
Et tant que j'y pense, finalement, si cette qualité de laine se déforme un peu j'avais bien fait de détricoter le pull de chéri (rappel de cet épisode déplorable) pour en faire le pull-jaune-qui-grossit-et-c'est-tant-pis avec des aiguilles trop petites.

Bref, après cet épisode malheureux, je me demande si on peut vraiment tricoter de jolis pulls avec des grosses laines. Il faut dire que je ne suis pas aidée, puique je me suis rendue compte vers la fin du tricot que je tricotais avec une aign°9 et l'autre n°8...

Comme il ne sera pas dit qu'une autre serpillère hantera cette maison, je prévois donc de m'atteler à un détricotage manu militari, suivi d'un retricotage express en suivant le modèle que voici issu de "Big it up" de Rowan.
Comme c'est un blouson, il peut être un peu rigide, c'est pas grave. Et j'adore le style, ça me rappelle les formes des vestes de Stella Mc Cartney Ca se tricote en Rowan Big Wool fusion (14,50 euros la pelote), aig 12 mais avec la Lima (2,60 euros la pelote) en double on peu utiliser aig 10... d'autres bricolages en perspective...
Dans l'album, vous pouvez feuilleterles catalogues Rowan dédiés aux grosses laines en cliquant sur les liens.

Vous saurez tout sur les boutons, le manteau Issey Miyake, et... ma machine à tricoter dans un prochain post que j'écrirai à l'occasion avant le mois prochain j'espère :-) Comme tout le monde j'ai du mal à lire/écrire/tricoter/commenter/chercher/découvrir/faire mon courrier, mais je m'organise...

16 octobre 2005

Guilhermina SUGGIA

C'est son portrait le plus connu (peint pas Augustus John, Tate Gallery). Je crois qu'elle a dû être la première femme à tenir le violoncelle entre les jambes écartées (c'était considéré comme indécent pour une femme à l'époque), mais elle avait l'air d'avoir une sacrée personnalité et c'était une violoncelliste extraordinaire. Ce fut la première compagne de Pablo Casals dont elle avait été l'élève. On les considérait comme mariés (on l'appelait Casals-Suggia) mais leur relation très passionnelle et orageuse ne fut semble-t-il jamais officialisée malgres la volonté de Casals. Le fait est que Guilhermina Suggia était à tout niveau très indépendante et imprévisible.

Vous trouverez de nombreuses photos d'elle ou concernant sa vie sur ce blog lusophone.

Les maisons hantées de Meyer Levin, Tereska TORRES

Tereska Torres est écrivain, Meter Levin, son mari, aussi. Mais c'est juste une histoire de couple que nous raconte Tereska Torres, une histoire de vie de femme. Avec une infinie tendresse elle nous raconte la course folle pour ne pas se laisser repousser par son mari. Le récit nous plonge vraiment au coeur de son quotidien, avec tous les compromis qu'on peut faire pour sauver sa relation quand l'autre s'éloigne. Ce n'est pas une femme, mais une idée qui lui ravit son mari. Une idée qu'elle voit petit à petit s'emparer d'un homme et le changer. C'est le cauchemard répété car cette idée ne laissera plus jamais Levin en paix, et dictera fourbement toutes ses attitudes. Tereska Torres a bien envie plusieurs fois de partir, souvent elle ne sait plus comment réagir, elle n'en peut plus, mais. Mais elle se bat au quotidien pour faire émerger les parties restantes de son mari et sans faire la bonne soeur, essayer de garder contact avec l'homme qu'elle aime et qui est désormais, elle s'en rend compte petit à petit, pris entre des tentacules qui ne lâcheront pas prise.
Je laisse de côté la question de savoir dans quelle mesure Tereska Torres réécrit sa vie, car je trouve ça complètement étranger au propos de ce livre.

Les maisons hantées de Meyer Levin, Tereska TORRES, éditions Phébus (grand format), collection le vif du sujet, ISBN 275290066X

Christine Lavransdratter, Sigrid UNDSET

On trouve souvent "Printemps" en librairie, et je vous le déconseille absolument, tellement chacun des trois tomes de "Christine Lavransdratter" est infiniment plus beau. Elle est publiée aux excellentes éditions Stock en grand format mais elle est assez oubliée : dans les écrivains nordiques, si vous demandez une femme, vous trouverez Selma Lagerlöf ou Karen Blixen, mais on a oublié la norvégienne Sigrid Undset (1882-1949, prix Nobel 1928).

La premère fois que j'en ai entendu parler, c'était par Marina Tsvetaieva, qui suppliait dans ses lettres son amie Anna Teskova de lui envoyer de Prague une bonne édition de "Jenny" de Sigrid Undsvet. Et quand elle la reçoit : bonheur.

"Christine Lavransdratter", une vie de femme en trois tomes, une vie passionante et bouleversante. On plonge dans la Norvège du moyen-âge mais les passions humaines restent inchangées. Surtout, ce qui est vraiment très bien rendu, c'est la difficulté à trouver sa place par rapport au temps et à ceux qui nous entourent : on n'a pas le temps de prendre du recul, on est au coeur de la vie, la proie de rêves et de regrets en même temps.

Christine Lavransdratter, Sigrid UNDSET, éditions Stock (grand format)
(Tableau : Anders Svarstad, Sigrid Undsted, 1910.)

02 octobre 2005

Commander un livre (de tricot) en France

l'ISBN
Un livre, même un livre de tricot se caractérise depuis en gros les années 60/70 par un n° qui lui est propre appelé ISBN. Le code barre en est une variante. C'est fort pratique car celà permet d'identifier un livre à coup sûr et de le commander facilement chez son libraire. Quand on ne se rappelle plus du titre exact ou du nom de l'éditeur, quand on veut un tome particulier (pour éviter les erreurs car les référencements ne sont pas toujours précis), on est bien content d'avoir pensé à noter l'ISBN ou le code barre.

Le code-barre d'un livre commence toujours par 978... et ressemble beaucoup à l'ISBN, mais attention le dernier chiffre est différent, et si vous n'avez pas tous les bons chiffres, vous n'aurez pas le bon bouquin. Votre libraire s'il est outillé peut trouver le livre à partir de l'ISBN comme du code barre.

NB : l'ISBN est un système international qui caractérise aussi les livres étrangers. Il est assez compliqué pour votre libraire de commander des livres édités à l'étranger même avec l'ISBN car leur vente passe souvent par des réseaux spécialisés spécifiques. S'i votre libraire habituel ne peut pas faire la commande vous pouvez vous adresser à une librairie spécialisée, qui connait bien ces réseaux particuliers. (la librairie junku pour les livres japonais par ex)

Le prix des livres

En France, la loi du prix unique dite loi Lang oblige tous les points de vente du livre neuf à vendre au prix défini par l'éditeur. Seule une remise d'un maximum de 5% peut être accordée à un particulier. (NB : le libraire n'a pas non plus le droit de vendre le livre neuf plus cher que le prix éditeur)

Les exceptions:

- Cette remise de 5% est légale mais n'est pas un dû : certains libraires la font systématiquement, d'autres pas du tout, d'autres encore sous certaines conditions (carte de fidélité, étudiants...)
- Une remise plus importante peut être accordée aux collectivités seulement (bibliothèques par ex)
- Cette loi ne vaut que pour le livre neuf, il n'y a pas de contrainte de ce type pour le livre d'occasion ou le livre soldé : il peut donc être vendu à n'importe quel prix.
- Pour un livre neuf édité à l'étranger, le prix devrait être fixé par le 1er importateur.
- Le libraire peut vous demander de participer à des frais de port, mais il doit vous en informer au moment de la prise de commande, et vous pouvez refuser.

01 octobre 2005

(Photo)copie et droit d'auteur en France

Ce que dit la loi Code de la propriété intellectuelle :

Art. L. 122-1. Le droit d'exploitation appartenant à l'auteur comprend le droit de représentation et le droit de reproduction
Art. L. 122-4. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.

Extraits de l'Article L. 122-5 :
Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire (entre autres) :

-Les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l'exception des copies des oeuvres d'art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l'œuvre originale a été créée et des copies d'un logiciel autres que la copie de sauvegarde établie dans les conditions prévues au II de l'article L. 122-6-1 ainsi que des copies ou des reproductions d'une base de données électronique ; (voir également l’article 211-3 pour les droits voisins).
-Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source : Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées ;



Selon la loi, les conditions qui font qu'une photocopie n'est pas du photocopillage :

- On peut copier un document pour son usage personnel exclusivement (on ne peut pas le distribuer ou le monayer)
- La personne qui photocopie doit être l'utilisateur lui-même
- Il n'y a pas d'indication sur la provenance de l'objet copié, il peut donc appartenir au copieur ou pas
- Il n'y a pas de restriction quant au mode de reproduction (ici je parle de photocopie, mais c'est aussi valable pour la reproduction informatique par ex)


Quelques liens (non polémiques, juste les textes et leur interprétation) :

Le code de la propriété intellectuelle annoté par le centre d'expertises informatique Celog.

Un exemple pratique expliqué avec textes à l'appui par le cabinet d'avocats BRM (Lille).

Le droit d'auteur expliqué par l'encyclopédie libre Wikipédia

Remarques:
-En France, une oeuvre tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de son auteur, on peut donc à cette condition l'utiliser librement.

-Il arrive parfois que certains livres soient épuisés, c'est le cas de certains livres de tricot très recherchés et qui atteignent des prix faramineux sur le marché d'occasion, du vivant même de leur auteur parfois. C'est le cas de certains ouvrages des très talentueuses soeurs Starmore. Je ne connais pas du tout le droit étranger, mais en France, si l'auteur doit respecter son engagement envers l'éditeur, ce dernier a également des comptes à rendre à l'auteur.

Art. L. 132-8. L'auteur doit garantir à l'éditeur l'exercice paisible et, sauf convention contraire, exclusif du droit.
Il est tenu de faire respecter ce droit et de le défendre contre toutes atteintes qui lui seraient portées.
Art. L. 132-12. L'éditeur est tenu d'assurer à l'oeuvre une exploitation permanente et suivie et une diffusion commerciale, conformément aux usages de la profession.


L'auteur a donc tout-à-fait les moyens juridiques de suivre l'activité de l'éditeur et de réagir si son livre n'est plus diffusé:
Art. L. 132-13. L'éditeur est tenu de rendre compte.
L'auteur pourra, à défaut de modalités spéciales prévues au contrat, exiger au moins une fois l'an la production par l'éditeur d'un état mentionnant le nombre d'exemplaires fabriqués en cours d'exercice et précisant la date et l'importance des tirages et le nombre des exemplaires en stock.
Sauf usage ou conventions contraires, cet état mentionnera également le nombre des exemplaires vendus par l'éditeur, celui des exemplaires inutilisables ou détruits par cas fortuit ou force majeure, ainsi que le montant des redevances dues ou versées à l'auteur.

28 septembre 2005

en attendant mes boutons...

Alors que je continue mon tour des magasins de boutons de Paris pour trouver LES boutons de ma veste asymétrique, je me suis fait une idée des prix et la moutarde m'est montée au nez. J'ai donc décidé de me débrouiller avec de la pâte Fimo.
NB : il y a plusieurs sortes de pâtes Fimo, mais il n'y en n'a qu'une modelable facilement, c'est la "Soft"....
Comme le vert n'était pas exactement de la même couleur, j'ai décidé de le mélanger avec d'autres très belles couleurs résentes dans les bordures en Légende de Phildar (merci Chatsquad).
Résultat : des boutons-clowns qui semblent tout droit sortis des ateliers d'activités manuelles d'un centre de loisir, bof.
A cette occasion, je me suis rendue compte de quelquechose d'utile : mon four a en fait 2 positions : on/of. Les chiffres sont purement décoratifs: même au th.1, on dépasse allègrement les 130° (température de combustion de la pâte Fimo avec une odeur atroce)... Mes récentes carbonisations culinaires s'en sont trouvées relativisées...

Pas de boutons, pas de boutonnières (car je dois faire les trous en fonction des boutons), je suis donc en attente et cruellement en besoin de tricot. Situation périlleuse surtout quand on passe par l'excellent magasin Phildar de Mme Hocquart, 1 rue de Bagnolet 75020 PARIS (01.40.09.93.33). Et ce, quelquesoit l'état de ses en-cours. C'est une dame qui va commander des boutons Phildar sans être sûre que la couleur m'ira et que je les achèterai.... c'est-y-pas adorable, ça?? Donc j'ai craqué et j'ai jeté mon dévolu sur un modèle à poils, vite fait (pas de boutonnières, manches courtes, facilement adaptable à l'aig circulaire, aig n°6).





Je ne sais pas ce que j'ai avec la mohair, n'ayant jamais réussi à tricoter quelquechose de portable avec. ( la preuve en images) Mais je récidive. je donnerai plus de détails sur ce modèles dans l'album plus tard (j'ai rajouté des rangs raccourcis sur le devant et rallongé le tricot, tricoté en rond et cousu des parties du col). En tout cas il est rapide : moins de 15 heures de travail. Bon, je le trouve un peu trop poilu (c'est de la mohair, banane!) et si je le refaisais, ce serait avec un fil sec+ un fil d'Aurore de Phildar, en mohair très fin. Je ferais aussi le col un peu plus ovale et plus profond pour qu'il arrive jusqu'à la poitrine et non pas qu'il s'arrête avant. Il est super pour le temps qu'il fait en ce moment, je le porte sans arrêt.

Ce modèle est issu du Phildar Tendance hiver 2005/2006 n°437 qu'on peut feuilleter sur l'excellentissime site Breiweb , bien mieux mis à jour que le site Phildar.

Ce n° ne m'avait pas plu au 1er abord. Et puis, en cherchant des modèles à faire en Lima de Monoprix, je suis tombée sur ce pull près du corps aig 7 et 8 (6 et 7 dans lem odèle original, mais 7 et 8 pour la Lima). Bon, je sais, Lima contient 30% d'acrylique et je ne porte pas d'acrylique. Mais c'est comme la mohair ou la couture : il y a des choses dont les mauvaises expérience n'arrivent pas à me dégoûter (contrairement à la cuisine ou la pâte Fimo dont même les bonnes expériences me dégoûtent!). Je me dis qu'elle est belle, pas chère et que 30 % c'est vraiment rien.

Me voilà donc repartie à tricoter une laine poilue. Mais l'essai bicolore ne me convient pas trop. L'hibiscus est magnifique, mais j'ai envie de noir.... blanc ou beige. En tout cas l'échantillon et la forme sont parfaits. Un tricot en grosse laine douce féminin et près du corps avec de grosses aig, c'est assez rare et c'est exactement ce dont j'ai besoin par le temps qu'il fait. Pour bien faire et que je ne me retrouve pas engoncée dans un pull à l'effet "Bonhomme Michelin", je pense qu'il faudrait que je fasse des rangs raccourcis au niveau de la poitrine. En plus, vite tricoté, vite détricoté, je pourrai les adapter vraiment. La ruse de Sioux, ce sera de faire le devant en dernier pour ne pas craquer à 2m du bol de sangria !!
En tout cas, j'ai déjà fait un essai avec Lima et j'ai été agréablement surprise de voir que la couleur ne dégorgeait pas au lavage. Par contre, elle met beaucoup de temps à sécher. Oui, je sais, la vue d'une cagoule rappelle de bien désagréables choses (scolaires), mais je vous rassure : celle-là ne serre pas, ne gratte pas (au contraire, elle est toute douce!) et se tricote aig 9, un vrai plaisir! C'est un modèle d'un ancien mais excellent magazine monoprix. Quant à l'aspect esthétique de la chose, hé bien, sachez qu'en dessous de 25° je ne connais pas la honte! Elle doit quand même être pas si mal, puisque Inai l'a adoptée pour éviter l'hypothermie maintenant qu'elle est revenue en France.

16 septembre 2005

24 h à peine après le départ de Chéri...


... c'est déjà le bordel!! Je suis une piètre couturière, pas méticuleuse du tout, et incapable de couper correctement une pièce d'après le patron. Mais ça ne m'empêche pas de beaucoup m'amuser parfois avec succès... enfin, une fois il y a 4 ans : j'avais découvert les joies de la polaire:
- pas de surfilage
- par d'entoilage
- pas de doublure

Malheureusement, la polaire comporte de l'acrylique, je ne supporte pas l'acrylique... n'empêche, j'ai porté, reporté, recousue ma polaire, (utilissime les jours de froid quand on bosse toute la journée la porte du magasin ouverte) mais elle meurt de sa belle mort toute tannée et peluchée, une vraie serpillère... Ainsi disparait l'unique preuve que j'ai un jour réussi à coudre quelquechose!!!!

On pourrait dire que je ne sais pas coudre car je n'ai pas appris.
Sauf que quand ma belle-mère m'a donné une leçon étalée sur 4 looooongues matinées, je me suis demandée si j'avais vraiment envie d'apprendre... c'est tellement minutieux, je suis tellement maladroite....

On pourrait dire que je couds mal car je n'ai pas d'expérience.
Ma belle-mère dit qu'à force de coudre, on s'améliore, on gâche du tissu mais c'est comme ça qu'on finit par avoir le coup de main. Hum, j'ai à mon actif beaucoup, vraiment beaucoup de tissu gâché, c'est la raison pour laquelle je lui ai demandé de me montrer. Je doute d'être assez riche pour me permettre d'apprendre par l'expérience seulement...

Parfois, je me dis que c'est parcequ'il me manque un mannequin de couturière, ça aide à concevoir en 3D.
Cela dit, ma mère est excellente couturière (certaines choses ne sont pas héréditaires) et je ne l'ai jamais vu travailler sur un mannequin. Sur le blog de la Bobine, elle explique comment faire un mannequin "fait maison", c'est très astucieux et ça a l'air drôle, j'ai bien envie d'essayer! : Elle en parle ici et là aussi.


La vérité c'est que je suis en couture comme en tricot :
- je rêve longuement sur un modèle avant de le faire
- je suis bien plus sensible à sa coupe qu'au niveau de difficulté
- j'essaie d'abord, je réfléchis et me documente sur la technique après
- je fais volontiers un choix de tissus malheureux
- j'ai toujours plusieurs modèles en cours en même temps
- je ne suis que les explications qui me plaisent


Le victimes de mes dernières rêveries sont : deux patrons Vogue, une jupe noire longue signée Donna Karan (patron n°2767) et un manteau long Issey Miyake (patron n°1476). Biensûr, j'ai quelques magazines Burda sous le coude, mais ça n'alimente pas pareil l'usine à rêves. Le manteau sera ma première victime : pas de surfilage, pas d'entoilage, pas de doublure, on coupe le patron pour l'utiliser directement sans avoir à le reporter sur du papier spécial. La construction est assez étonnante, bonheur.
Pour la jupe noire, j'ai le tissu : un jersey tweedé violet magnifique, mais j'ai déjà fait des essais avec du jersey à 2 balles et c'est vraiment pas concluant.
Ce qui est vraiment déprimant
: voir sur le blog de couture d'Hélène un petit conseil pour coudre le jersey. Après moults ratages, j'étais par moi-même arrivée à cette conclusion qui marche parfaitement chez elle (il n'y a qu'à voir le superbe petit haut moulant qu'elle porte) et pas chez moi (les coutures n'arrêtent pas de craquer et il y a des plis.....). Je ne dois pas savoir utiliser les bonnes aiguilles.

Suite au prochain épisode (Chéri rentre dimanche, j'ai encore un peu de temps pour m'étaler). Mais je sens que si ça ne marche pas, si mon manteau est raté, je laisse tomber : il faut savoir reconnaitre ses limites, et je m'en tiendrai au tricot, d'ailleurs, voici un vieux modèle de tricot Issez Miyake paru dans un vieux Marie France à me mettre sous l'aiguille pour me venger.



Je vous remercie beaucoup pour tous les messages concernant l'émission de TvBien, que j'ai adoré faire et moins regarder (avec l'amie Natou hier nous avons compté 18 "TRUC" dans les 12 premières minutes....)
Je suis moi aussi extrêmement curieuse de voir les autres blogueuses ou les lectrices (lecteurs), j'aime particulièrement voir des photos de leur région. J'ai un compteur Sitemeter depuis peu et je peux voir les villes et les régions de connexion des gens qui passent sur ce blog, et franchement, vous me faites rêver...

12 septembre 2005

TV Bien, Villa Mais d'Ici, Aubervilliers

Je fais rêver rire mes amis avec mes tricots. Et quand mes amis sont journalistes, ça donne une émission télé en direct. L'intérêt avec les amis, c'est qu'ils vous demandent juste de parler de vous, et non pas d'être le représentant ou le porte parole de quoique ce soit.

C'est gênant, désagréable et à la fois fascinant de se voir en bocal.

Je m'aperçois que mes mots préférés sont :"finalement", "comme ça", "tu vois" et surtout "TRUC" et que j'ai une sacrée tendance à marmoner.

Le plaisir de tricoter, ce côté reposant est complètement absent de mon propos. c'est peut-être pour ça qu'au milieu de l'émission, on voit les 3/4 des invités du plateau se barrer par la porte derrière moi... :-)

Je m'aperçois que j'ai atrocement caricaturé la pratique du tricot pour souligner le fait que des personnes aux pratiques extrêmes (la jeune trentenaire qui fait des bas résilles et la mamie spécialisée dans les pulls jacquard qui grattent, si c'est pas de la caricature, ça!) trouvent autour de cette activité une grande complicité. Forcément, c'est facile de le formuler après coup, mais dans le feu de l'action, je ne suis pas du tout satisfaite de la façon dont je l'ai présenté.

Comme je n'avais pas beaucoup de temps, et que les amis ne voulaient pas trop de technique, je n'ai pas parlé des groupes dont je fais partie : Tricot nordique, le Coin de la souris et Pattern of the past par ex. Mais quand je parle du rapport entre les tricoteuses via le net et le blog, de l'intérêt technique qui fait évoluer nos sensibilités et nos goûts, c'est d'eux dont je parle.

30 mn d'improvisation sur un sujet (en plus je passais la première), c'est pas facile! Ca me rend encore plus admirative de Vanessa qui présente et enchaîne les sujets au pied levé, et Nico qui gère la technique, les caméras, la programmation, les enchainements, le site internet et tutti quanti... et vous avez vu les bôôô cameramen ????






Quelques photos souvenir, d'une excellente après-midi entre amis...

11 septembre 2005

samedi tentation

c'est la rentrée...

On a trop de place pour s'asseoir au Benjamin les jeudis de Paris tricot.
Le café-tricot de Brentano's ne se tiendra plus toutes les semaines.
Le groupe Tricot Nordique , lui, redouble d'activité...

2 Blogueuses interceptées sur 3 (peut mieux faire)

Chez Brentano's j'ai enfin pu voir le profil de la fraise masquée . C'est vraiment super de rencontrer des gens dont on connait l'univers via le blog. En l'occurence, la fraise masquée est pleine de vitamines (un samedi matin midi, il faut le faire) et gagne vraiment à être connue.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à attraper Catherine au vol pendant son ouikende parisien. Non contente de lui bloquer son blog avec des balises à la noix, en plus je lui pose un lapin (enfin, elle était en bonne compagnie et je doute fort qu'elle se soit ennuyée...) A sa demander laquelle était le plus à l'ouest des deux....

Car une autre blogueuse avait attéri, j'ai nommé Inaia du blog "Once upon a time in China", et pas question de faire l'impasse sur le champagne, dussé-je faire la queue à l'heure d'affluence pour en avoir du potable. Et comme je n'ai pas affaire à une ingrate :-) , j'ai bien été payée de ma peine : elle m'a apporté un LE cadôôô :


Mais celui-là ne vient pas du XIIIème, non, non, il vient de bien plus loin et a pris la place d'au moins 1 paire de pompes et 1/2 dans son sac déjà bien rempli de trois ans de vie à Taiwan et très lourd.

c'est ma faute, c'est ma très grande faute...
...si j'ai traîné dans des lieux de perdition samedi car je suis faible. Il faut dire que je n'ai pas été aidée : malgrès tout leur beau stock, Brentano's n'avaient pas Stitch'n Bitch Nation qui vient de sortir. Je voulais voir à quoi ressemblaient les bas (ou collants?) résilles dedans. Impossible d'en trouver une malheureuse image sur internet... J'ai dû descendre toute la rue de Rivoli pour aller chez Smith qui en avaient 2 exemplaires. Et là, ARgH!!, vision d'horreur : c'est moche! Atroce...

J'étais donc fragilisée et impressionable quand j'ai écumé le rayon tricot de la Fnac St Lazare (non, le rayon n'a rien de particulier, juste c'était sur mon chemin), c'est pourquoi je n'ai pas pu résister:

Un livre regroupant différentes techniques et modèles de chaussettes, très bien expliqué : mais comment pouvais-je faire l'impasse sur une oeuvre de Mme Katharina Buss l'auteure de L'Encyclopédie du tricot?????
"Chaussettes à tricoter", Katharina Buss (ou collectif), éditions SAEP, sept 2005, ISBN: 273724935X. Prix éditeur : 12,50 euros. En attendant que d'autres blogueuses en parlent et donnent leur avis, pour vous faire une idée voici mes modèles de chaussettes préférés.



Le meilleur livre, le plus original et pratique à mon avis sur le feutre, je sais, ça n'excuse rien, mais ça faisait un moment qu'il me narguait, c'était presque du harcèlement...
"Créations en feutre", Odile Bailloeul, juillet 2004, éditions Dessain et Tolra, ISBN : 2047201268. Prix éditeur : 11,50 euros


Enfin, ça aurait pu être pire

car après je suis allée au Bon Marché

J'ai failli acheter 10 pelotes de Kidsilk Haze pour faire Paisley (modèle tiré de "A season's tale" Rowan). C'est exactement le pull fétiche que ma machine à laver m'a grillé ce printemps. Mais j'ai résisté!! en me disant que cette qualité pouvait facilement se trouver moins chère sur le net. Finalement, j'ai jeté mon dévolu sur 4 pelotes de Harris 4 ply pour faire un autre chapeau feutré mais à ma sauce.

En partant, je cherchais la coupelle en scoubidous au rayon salles de bains dont m'avait parlé Ronan de Paris Tricot, quand je me suis retrouvée dans une installation dédiée à New York avec des accessoires en laine.

Malgrès ma grande envie de m'offrir un chapeau Miss Fitt en feutre dont le prix équivaut aux 10 pelotes de Kidsilk Haze tentatrices sus-citées, j'ai résisté (enfin, surtout parcequ'au Bon Marché on ne peut pas payer en plusieurs fois sans frais et que ma carte aurait refusé de passer et que je n'avais pas mon chéquier en bois). Alors je vais vous dire, c'est très étonnant que j'aie résisté car ce chapeau était magnifique et que s'il y a quelquechose au-dessus de mes forces, c'est bien de résister à l'appel du chapeau! Au rez-de chaussée, un autre chapeau m'a fait touner la tête, mais là encore, j'ai résisté.

Bigre, je suis assez difficile question chapeaux et c'est très rare que j'en trouve qui m'aillent aussi bien. Deux d'un coup la même journée ça n'était jamais arrivé.... (celà dit, la vie est bien faite, c'est bientôt mon anniversaire......)

Au Bon Marché, on peut voir également des accessoires en maille très beaux signés Hikaru Noguchi .

Autre tentation : LIMA (quel joli nom!)


hébien voilà, ils se sont donnés le mot, c'est bientôt mon anniversaire et Monop crée une qualité qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ma chère et néanmoins poilue Land de Plassard, avec cette couleur grenat appelée "hibiscus" à tomber par terre. Au prix Monop en plus.Bonheur
J'attend impatiemment leur nouveau catalogue, pour voir ce qu'ils en font. Mon homme aura-t-il enfin un pull à poils???

Enfin la victime de tous ces crapahutages : Norstruk


Bon, il a un peu monté depuis, mais mes circulaires sont trop courtes, je vais le mettre sur 2 circulaires. La grille, je le savais, est très pénible à lire, même avec un super agrandissement. Je pense qu'il y a même une tricoteuse qui l'a recopiée intégralement pour l'avoir au clair. Mais quel bonheur de voir se dessiner le motif! c'est vraiment un modèle magnifique!

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