28 septembre 2005

en attendant mes boutons...

Alors que je continue mon tour des magasins de boutons de Paris pour trouver LES boutons de ma veste asymétrique, je me suis fait une idée des prix et la moutarde m'est montée au nez. J'ai donc décidé de me débrouiller avec de la pâte Fimo.
NB : il y a plusieurs sortes de pâtes Fimo, mais il n'y en n'a qu'une modelable facilement, c'est la "Soft"....
Comme le vert n'était pas exactement de la même couleur, j'ai décidé de le mélanger avec d'autres très belles couleurs résentes dans les bordures en Légende de Phildar (merci Chatsquad).
Résultat : des boutons-clowns qui semblent tout droit sortis des ateliers d'activités manuelles d'un centre de loisir, bof.
A cette occasion, je me suis rendue compte de quelquechose d'utile : mon four a en fait 2 positions : on/of. Les chiffres sont purement décoratifs: même au th.1, on dépasse allègrement les 130° (température de combustion de la pâte Fimo avec une odeur atroce)... Mes récentes carbonisations culinaires s'en sont trouvées relativisées...

Pas de boutons, pas de boutonnières (car je dois faire les trous en fonction des boutons), je suis donc en attente et cruellement en besoin de tricot. Situation périlleuse surtout quand on passe par l'excellent magasin Phildar de Mme Hocquart, 1 rue de Bagnolet 75020 PARIS (01.40.09.93.33). Et ce, quelquesoit l'état de ses en-cours. C'est une dame qui va commander des boutons Phildar sans être sûre que la couleur m'ira et que je les achèterai.... c'est-y-pas adorable, ça?? Donc j'ai craqué et j'ai jeté mon dévolu sur un modèle à poils, vite fait (pas de boutonnières, manches courtes, facilement adaptable à l'aig circulaire, aig n°6).





Je ne sais pas ce que j'ai avec la mohair, n'ayant jamais réussi à tricoter quelquechose de portable avec. ( la preuve en images) Mais je récidive. je donnerai plus de détails sur ce modèles dans l'album plus tard (j'ai rajouté des rangs raccourcis sur le devant et rallongé le tricot, tricoté en rond et cousu des parties du col). En tout cas il est rapide : moins de 15 heures de travail. Bon, je le trouve un peu trop poilu (c'est de la mohair, banane!) et si je le refaisais, ce serait avec un fil sec+ un fil d'Aurore de Phildar, en mohair très fin. Je ferais aussi le col un peu plus ovale et plus profond pour qu'il arrive jusqu'à la poitrine et non pas qu'il s'arrête avant. Il est super pour le temps qu'il fait en ce moment, je le porte sans arrêt.

Ce modèle est issu du Phildar Tendance hiver 2005/2006 n°437 qu'on peut feuilleter sur l'excellentissime site Breiweb , bien mieux mis à jour que le site Phildar.

Ce n° ne m'avait pas plu au 1er abord. Et puis, en cherchant des modèles à faire en Lima de Monoprix, je suis tombée sur ce pull près du corps aig 7 et 8 (6 et 7 dans lem odèle original, mais 7 et 8 pour la Lima). Bon, je sais, Lima contient 30% d'acrylique et je ne porte pas d'acrylique. Mais c'est comme la mohair ou la couture : il y a des choses dont les mauvaises expérience n'arrivent pas à me dégoûter (contrairement à la cuisine ou la pâte Fimo dont même les bonnes expériences me dégoûtent!). Je me dis qu'elle est belle, pas chère et que 30 % c'est vraiment rien.

Me voilà donc repartie à tricoter une laine poilue. Mais l'essai bicolore ne me convient pas trop. L'hibiscus est magnifique, mais j'ai envie de noir.... blanc ou beige. En tout cas l'échantillon et la forme sont parfaits. Un tricot en grosse laine douce féminin et près du corps avec de grosses aig, c'est assez rare et c'est exactement ce dont j'ai besoin par le temps qu'il fait. Pour bien faire et que je ne me retrouve pas engoncée dans un pull à l'effet "Bonhomme Michelin", je pense qu'il faudrait que je fasse des rangs raccourcis au niveau de la poitrine. En plus, vite tricoté, vite détricoté, je pourrai les adapter vraiment. La ruse de Sioux, ce sera de faire le devant en dernier pour ne pas craquer à 2m du bol de sangria !!
En tout cas, j'ai déjà fait un essai avec Lima et j'ai été agréablement surprise de voir que la couleur ne dégorgeait pas au lavage. Par contre, elle met beaucoup de temps à sécher. Oui, je sais, la vue d'une cagoule rappelle de bien désagréables choses (scolaires), mais je vous rassure : celle-là ne serre pas, ne gratte pas (au contraire, elle est toute douce!) et se tricote aig 9, un vrai plaisir! C'est un modèle d'un ancien mais excellent magazine monoprix. Quant à l'aspect esthétique de la chose, hé bien, sachez qu'en dessous de 25° je ne connais pas la honte! Elle doit quand même être pas si mal, puisque Inai l'a adoptée pour éviter l'hypothermie maintenant qu'elle est revenue en France.

16 septembre 2005

24 h à peine après le départ de Chéri...


... c'est déjà le bordel!! Je suis une piètre couturière, pas méticuleuse du tout, et incapable de couper correctement une pièce d'après le patron. Mais ça ne m'empêche pas de beaucoup m'amuser parfois avec succès... enfin, une fois il y a 4 ans : j'avais découvert les joies de la polaire:
- pas de surfilage
- par d'entoilage
- pas de doublure

Malheureusement, la polaire comporte de l'acrylique, je ne supporte pas l'acrylique... n'empêche, j'ai porté, reporté, recousue ma polaire, (utilissime les jours de froid quand on bosse toute la journée la porte du magasin ouverte) mais elle meurt de sa belle mort toute tannée et peluchée, une vraie serpillère... Ainsi disparait l'unique preuve que j'ai un jour réussi à coudre quelquechose!!!!

On pourrait dire que je ne sais pas coudre car je n'ai pas appris.
Sauf que quand ma belle-mère m'a donné une leçon étalée sur 4 looooongues matinées, je me suis demandée si j'avais vraiment envie d'apprendre... c'est tellement minutieux, je suis tellement maladroite....

On pourrait dire que je couds mal car je n'ai pas d'expérience.
Ma belle-mère dit qu'à force de coudre, on s'améliore, on gâche du tissu mais c'est comme ça qu'on finit par avoir le coup de main. Hum, j'ai à mon actif beaucoup, vraiment beaucoup de tissu gâché, c'est la raison pour laquelle je lui ai demandé de me montrer. Je doute d'être assez riche pour me permettre d'apprendre par l'expérience seulement...

Parfois, je me dis que c'est parcequ'il me manque un mannequin de couturière, ça aide à concevoir en 3D.
Cela dit, ma mère est excellente couturière (certaines choses ne sont pas héréditaires) et je ne l'ai jamais vu travailler sur un mannequin. Sur le blog de la Bobine, elle explique comment faire un mannequin "fait maison", c'est très astucieux et ça a l'air drôle, j'ai bien envie d'essayer! : Elle en parle ici et là aussi.


La vérité c'est que je suis en couture comme en tricot :
- je rêve longuement sur un modèle avant de le faire
- je suis bien plus sensible à sa coupe qu'au niveau de difficulté
- j'essaie d'abord, je réfléchis et me documente sur la technique après
- je fais volontiers un choix de tissus malheureux
- j'ai toujours plusieurs modèles en cours en même temps
- je ne suis que les explications qui me plaisent


Le victimes de mes dernières rêveries sont : deux patrons Vogue, une jupe noire longue signée Donna Karan (patron n°2767) et un manteau long Issey Miyake (patron n°1476). Biensûr, j'ai quelques magazines Burda sous le coude, mais ça n'alimente pas pareil l'usine à rêves. Le manteau sera ma première victime : pas de surfilage, pas d'entoilage, pas de doublure, on coupe le patron pour l'utiliser directement sans avoir à le reporter sur du papier spécial. La construction est assez étonnante, bonheur.
Pour la jupe noire, j'ai le tissu : un jersey tweedé violet magnifique, mais j'ai déjà fait des essais avec du jersey à 2 balles et c'est vraiment pas concluant.
Ce qui est vraiment déprimant
: voir sur le blog de couture d'Hélène un petit conseil pour coudre le jersey. Après moults ratages, j'étais par moi-même arrivée à cette conclusion qui marche parfaitement chez elle (il n'y a qu'à voir le superbe petit haut moulant qu'elle porte) et pas chez moi (les coutures n'arrêtent pas de craquer et il y a des plis.....). Je ne dois pas savoir utiliser les bonnes aiguilles.

Suite au prochain épisode (Chéri rentre dimanche, j'ai encore un peu de temps pour m'étaler). Mais je sens que si ça ne marche pas, si mon manteau est raté, je laisse tomber : il faut savoir reconnaitre ses limites, et je m'en tiendrai au tricot, d'ailleurs, voici un vieux modèle de tricot Issez Miyake paru dans un vieux Marie France à me mettre sous l'aiguille pour me venger.



Je vous remercie beaucoup pour tous les messages concernant l'émission de TvBien, que j'ai adoré faire et moins regarder (avec l'amie Natou hier nous avons compté 18 "TRUC" dans les 12 premières minutes....)
Je suis moi aussi extrêmement curieuse de voir les autres blogueuses ou les lectrices (lecteurs), j'aime particulièrement voir des photos de leur région. J'ai un compteur Sitemeter depuis peu et je peux voir les villes et les régions de connexion des gens qui passent sur ce blog, et franchement, vous me faites rêver...

12 septembre 2005

TV Bien, Villa Mais d'Ici, Aubervilliers

Je fais rêver rire mes amis avec mes tricots. Et quand mes amis sont journalistes, ça donne une émission télé en direct. L'intérêt avec les amis, c'est qu'ils vous demandent juste de parler de vous, et non pas d'être le représentant ou le porte parole de quoique ce soit.

C'est gênant, désagréable et à la fois fascinant de se voir en bocal.

Je m'aperçois que mes mots préférés sont :"finalement", "comme ça", "tu vois" et surtout "TRUC" et que j'ai une sacrée tendance à marmoner.

Le plaisir de tricoter, ce côté reposant est complètement absent de mon propos. c'est peut-être pour ça qu'au milieu de l'émission, on voit les 3/4 des invités du plateau se barrer par la porte derrière moi... :-)

Je m'aperçois que j'ai atrocement caricaturé la pratique du tricot pour souligner le fait que des personnes aux pratiques extrêmes (la jeune trentenaire qui fait des bas résilles et la mamie spécialisée dans les pulls jacquard qui grattent, si c'est pas de la caricature, ça!) trouvent autour de cette activité une grande complicité. Forcément, c'est facile de le formuler après coup, mais dans le feu de l'action, je ne suis pas du tout satisfaite de la façon dont je l'ai présenté.

Comme je n'avais pas beaucoup de temps, et que les amis ne voulaient pas trop de technique, je n'ai pas parlé des groupes dont je fais partie : Tricot nordique, le Coin de la souris et Pattern of the past par ex. Mais quand je parle du rapport entre les tricoteuses via le net et le blog, de l'intérêt technique qui fait évoluer nos sensibilités et nos goûts, c'est d'eux dont je parle.

30 mn d'improvisation sur un sujet (en plus je passais la première), c'est pas facile! Ca me rend encore plus admirative de Vanessa qui présente et enchaîne les sujets au pied levé, et Nico qui gère la technique, les caméras, la programmation, les enchainements, le site internet et tutti quanti... et vous avez vu les bôôô cameramen ????






Quelques photos souvenir, d'une excellente après-midi entre amis...

11 septembre 2005

samedi tentation

c'est la rentrée...

On a trop de place pour s'asseoir au Benjamin les jeudis de Paris tricot.
Le café-tricot de Brentano's ne se tiendra plus toutes les semaines.
Le groupe Tricot Nordique , lui, redouble d'activité...

2 Blogueuses interceptées sur 3 (peut mieux faire)

Chez Brentano's j'ai enfin pu voir le profil de la fraise masquée . C'est vraiment super de rencontrer des gens dont on connait l'univers via le blog. En l'occurence, la fraise masquée est pleine de vitamines (un samedi matin midi, il faut le faire) et gagne vraiment à être connue.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à attraper Catherine au vol pendant son ouikende parisien. Non contente de lui bloquer son blog avec des balises à la noix, en plus je lui pose un lapin (enfin, elle était en bonne compagnie et je doute fort qu'elle se soit ennuyée...) A sa demander laquelle était le plus à l'ouest des deux....

Car une autre blogueuse avait attéri, j'ai nommé Inaia du blog "Once upon a time in China", et pas question de faire l'impasse sur le champagne, dussé-je faire la queue à l'heure d'affluence pour en avoir du potable. Et comme je n'ai pas affaire à une ingrate :-) , j'ai bien été payée de ma peine : elle m'a apporté un LE cadôôô :


Mais celui-là ne vient pas du XIIIème, non, non, il vient de bien plus loin et a pris la place d'au moins 1 paire de pompes et 1/2 dans son sac déjà bien rempli de trois ans de vie à Taiwan et très lourd.

c'est ma faute, c'est ma très grande faute...
...si j'ai traîné dans des lieux de perdition samedi car je suis faible. Il faut dire que je n'ai pas été aidée : malgrès tout leur beau stock, Brentano's n'avaient pas Stitch'n Bitch Nation qui vient de sortir. Je voulais voir à quoi ressemblaient les bas (ou collants?) résilles dedans. Impossible d'en trouver une malheureuse image sur internet... J'ai dû descendre toute la rue de Rivoli pour aller chez Smith qui en avaient 2 exemplaires. Et là, ARgH!!, vision d'horreur : c'est moche! Atroce...

J'étais donc fragilisée et impressionable quand j'ai écumé le rayon tricot de la Fnac St Lazare (non, le rayon n'a rien de particulier, juste c'était sur mon chemin), c'est pourquoi je n'ai pas pu résister:

Un livre regroupant différentes techniques et modèles de chaussettes, très bien expliqué : mais comment pouvais-je faire l'impasse sur une oeuvre de Mme Katharina Buss l'auteure de L'Encyclopédie du tricot?????
"Chaussettes à tricoter", Katharina Buss (ou collectif), éditions SAEP, sept 2005, ISBN: 273724935X. Prix éditeur : 12,50 euros. En attendant que d'autres blogueuses en parlent et donnent leur avis, pour vous faire une idée voici mes modèles de chaussettes préférés.



Le meilleur livre, le plus original et pratique à mon avis sur le feutre, je sais, ça n'excuse rien, mais ça faisait un moment qu'il me narguait, c'était presque du harcèlement...
"Créations en feutre", Odile Bailloeul, juillet 2004, éditions Dessain et Tolra, ISBN : 2047201268. Prix éditeur : 11,50 euros


Enfin, ça aurait pu être pire

car après je suis allée au Bon Marché

J'ai failli acheter 10 pelotes de Kidsilk Haze pour faire Paisley (modèle tiré de "A season's tale" Rowan). C'est exactement le pull fétiche que ma machine à laver m'a grillé ce printemps. Mais j'ai résisté!! en me disant que cette qualité pouvait facilement se trouver moins chère sur le net. Finalement, j'ai jeté mon dévolu sur 4 pelotes de Harris 4 ply pour faire un autre chapeau feutré mais à ma sauce.

En partant, je cherchais la coupelle en scoubidous au rayon salles de bains dont m'avait parlé Ronan de Paris Tricot, quand je me suis retrouvée dans une installation dédiée à New York avec des accessoires en laine.

Malgrès ma grande envie de m'offrir un chapeau Miss Fitt en feutre dont le prix équivaut aux 10 pelotes de Kidsilk Haze tentatrices sus-citées, j'ai résisté (enfin, surtout parcequ'au Bon Marché on ne peut pas payer en plusieurs fois sans frais et que ma carte aurait refusé de passer et que je n'avais pas mon chéquier en bois). Alors je vais vous dire, c'est très étonnant que j'aie résisté car ce chapeau était magnifique et que s'il y a quelquechose au-dessus de mes forces, c'est bien de résister à l'appel du chapeau! Au rez-de chaussée, un autre chapeau m'a fait touner la tête, mais là encore, j'ai résisté.

Bigre, je suis assez difficile question chapeaux et c'est très rare que j'en trouve qui m'aillent aussi bien. Deux d'un coup la même journée ça n'était jamais arrivé.... (celà dit, la vie est bien faite, c'est bientôt mon anniversaire......)

Au Bon Marché, on peut voir également des accessoires en maille très beaux signés Hikaru Noguchi .

Autre tentation : LIMA (quel joli nom!)


hébien voilà, ils se sont donnés le mot, c'est bientôt mon anniversaire et Monop crée une qualité qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ma chère et néanmoins poilue Land de Plassard, avec cette couleur grenat appelée "hibiscus" à tomber par terre. Au prix Monop en plus.Bonheur
J'attend impatiemment leur nouveau catalogue, pour voir ce qu'ils en font. Mon homme aura-t-il enfin un pull à poils???

Enfin la victime de tous ces crapahutages : Norstruk


Bon, il a un peu monté depuis, mais mes circulaires sont trop courtes, je vais le mettre sur 2 circulaires. La grille, je le savais, est très pénible à lire, même avec un super agrandissement. Je pense qu'il y a même une tricoteuse qui l'a recopiée intégralement pour l'avoir au clair. Mais quel bonheur de voir se dessiner le motif! c'est vraiment un modèle magnifique!

07 septembre 2005

Petit à petit



Charlotte tu es un ange. Figurez-vous que d'hab, on sue pour mettre les échevaux en pelote, hé bien elle a fait le contraire pour aplanir l'envoi et que ça me coute moins cher. Merci!


En attendant le reste de légende qu'il me manquait, je me suis aperçue que mon tour de poitrine (je crois qu'avec ce mot je vais entrer dans tous les moteurs de recherche de sites érotiques) n'était pas adapté à la forme de la veste : la bande de boutonnage est censée tomber droit et la veste fermée est censée ne pas tirer sur le jersey. Pour les vestes qui ferment devant ce n'est pas un problème, mais pour une veste qui ferme sur le côté, qui est plus jolie portée fermée, il faut que ça tombe pile et non pas que ça tire.
Bref, j'aurais dû m'endouter évidemment, je fais une bande de jersey à coudre sur le bord pour élargir le côté à qui il manque encore les boutonnières, en espérant que ça ne se voie pas trop, de toute façon je n'ai pas trop le choix: détricoter alors que j'ai déjà fait les couture??????? non!!!!!!!!!!!!!!!








Les bas résilles se portent bien, et montent tranquillement : 14,25 inch aig n°3 à tricoter tout droit avec le même point, à première vue ça n'a l'air de rien, mais quand on se rend compte que ça fait plus de 35cm..... ben, ça démoralise un peu, même si j'ai très envie de voir le résultat! J'en suis à ma 2ème pelote de randonnée et je crains fort qu'il m'en faille 3. Pas dégoutée pour 2 sous, j'ai bien envie de continuer à suivre à la lettre d'autre patrons de bas d'époque comme celui-ci de 1942 ou ces bas du 18ème.

L'écharpe Dark Maul (Darth Maul en V.O.) avance bien, tranquillement.

05 septembre 2005

Sur mon père, Tatiana TOLSTOÏ


Un texte très émouvant et sensible, tout en retenue qui évoque la difficile relation d'un père et d'une mère, vue par leur fille. Biensûr, le père est le fameux écrivain Tolstoï, mais le récit ne s'attache pas trop à la biographie du grand homme ou aux controverses publiées à son propos. C'est surtout le regard de Tatiana qui est touchant, plein d'amour et de respect pour ses deux parents. On sent sa retenue, on sent la difficulté de la situation, mais celà reste toujours extrêmement fin. Un très beau récit plein de profondeur et qui n'a pas vieilli.

Sur mon père, Tatiana Tolstoï, éditions Allia (format poche)

03 septembre 2005

Une chambre à soi, Virginia WOOLF


Une chambre à soi, avant de le lire, je pensais que c'était un pamphlet brillant, incisif sur la condition des femmes et le mépris dont elles souffrent. Hé bien, non, pas vraiment : c'est un texte tout en méandres, qui demande à être suivi patiemment. La fiction de la promenade puis des réflexions au gré de lectures m'a déplu, mais quel humour, quelle intelligence et quelle patience dans ce récit. Elle déplie méticuleusement les moments de sa réflexion, on voit qu'elle a mitonné son texte alors que franchement, le sujet prête à la révolte et au ton passionné. Finalement, Virginia Woolf arrive à prendre le sujet (et le lecteur avec) dans ses filets et resserre, resserre.... A lire avec un crayon pour ne pas laisser passer toutes les perles de ce texte.

Une chambre à soi, Virginia Woolf, éditions 10/18 (format poche) initialement édité en grand format aux éditions Denoël , trad. Clara Malraux.

Si vous lisez un peu l'anglais je vous conseillle vivement la version originale de ce texte, la traduction française faisant parfois l'impasse sur des images étonnantes :

A Room of One's Own, éditeur Cambridge University Press

(photo : Nicole Kidman interprète Virginia Woolf dans "The Hours" de Stephen Daldry)



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