01 août 2007

Je suis allées chez Junku hier

Je me demande si je ne vais pas me faire un bouton "j'aime la librairie Junku"...

J'y vais, je m'installe accroupie devant le rayon, je feuillette au fur et à mesure les livres qui m'intéressent, rayon par rayon, note les ISBN, fais un tas de ce que j'aurais aimé acheter, ressors avec 1 livre et pas plus... le choix est dur !

Les libraires me laissent tranquille, feuilleter, refeuilleter, ranger, déranger (oups), noter les titres et les ISBN. En plus, ils commandent à la demande le livre que vous voulez.

Alors quand je passe en caisse et que je me dis que si je m'échine, je trouverai le même livre moins cher sur internet, je me dis aussi qu'en faisant ça je scierais la branche sur laquelle je me perche délicieusement pour feuilleter toute ces beautés à volonté. Quand on a un lieu qu'on aime et qui nous ouvre le monde, il faut aussi lui donner les moyens d'exister, non?

10 commentaires:

  1. 100% d'accord avec la dernière remarque... même si tu n'y achète pas TOUT, tu peux faire la part des choses et acheter une partie chez eux, et une partie ailleurs...
    Moi aussi j'aime patouiller... les livres, le tissu, la laine... c'est irremplaçable !

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  2. bin euh si tu faisais ca une fois sur deux..tu leur achetes un livre et le prochain sur internet..euh non?..

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  3. une raison de + qui me donne envie de venir à Paris..
    manque plus que les sous..

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  4. Quand je vais chez Junku, c'est un moment de pur plaisir; tous ces livres et revues superbes, tous élégants avec des photos de qualité et plein de techniques créatives.

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  5. Et puis ce qui est bien c'est que tu me donnes des idées et des envies de livres alors continue Sof!
    C'est trop agréable à lire, ton blog.
    Bises
    Christine B

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  6. Tu as entièrement raison. Pouvoir feuilleter les livres avant d'acheter ça n'a pas de prix. Alors même si leur tarif parait excessif en comparaison d'ebay, toi tu as pu faire vraiment ton choix "en direct" et tu repars avec ... Puis si tout le monde commande sur le net il n'y aura plus de librairies "around the corner" où l'on peut tourner des pages pour faire son choix...

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  7. Tout à fait d'accord. La prochaine fois que j'irai à Paris on fera une petite virée chez Junku, que je ne connais pas encore.

    Luisa

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  8. c'est un débat de fond que tu lances.... entre les boutiques que l'on aime et la possibilité d'acquérir leurs produits moins chers sur le web...
    (et je ne fais aucune allusion aux CD.)
    le web devrait rémunérr des boutiques qui seraient des show-rooms par exemple? euh...

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  9. toto-> Dans un monde idéal, les fournisseurs feraient une plus grande remise aux librairies qui proposent un vrai service de présentation des livres, mise en avant des nouveautés, recherche bibliographique, conseil et de commande à la demande, car ces services correspondent à une valorisation de leur catalogue (même si les ventes ensuites, peuvent être réalisées ailleurs, c'est grace à Junku que les vendeur en ligne et donc par ricochet l'éditeur, peut gagner de l'argent avec ma commande). Les libraires répercuteraient cette remise sur les livres en les vendant moins cher, ce qui les rendrait concurrentiels avec les vitrines web qui n'offrent pas ces services . Il faut bien voir que les vitrines web obtiennent des parts de marché en cassant les prix car elles peuvent s'adosser à un groupe financier qui considère cette non rentabilité comme un investissement : le but étant d'obtenir la place prépondérante en faisant fermer les autres commerces pour faire ce qu'ils veulent ensuite, càd de l'argent avec une logique de distribution de masse au détriment de la création et des fournisseurs (logique qui ne vous rappelle pas la grande distribution? Et ou en est-on aujourdh'ui? Quelques produits d'appel aux prix cassés puis baisse de la qualité, flambée des prix des autres produits et pression illégale sur les producteurs. Bien avant internet il n'y avait déjà plus de disquaires, c'est toujours la même logique de baisse des prix, captation d'un marché, réduction de la diversité de l'offre, logique de moindre cout avec la distribution de masse au détriment du fournisseur, du créateur et du client). cf "la grande distribution, enquête sur une corruption à la française" ed Bourin 2849410225
    Il n'y a pas les grands méchants contre les petits gentils, il y a une vie sociale qui se tisse avec des acteurs locaux dont l'action puisqu'elle a du sens, doit être soutenue.

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  10. Je ne connaissais pas cette librairie!! Je note, j'aime beaucoup la rubrique "kamishibai" dans les livres pour enfants!

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