Après la vogue du
Liberty, il semble y avoir une épidémie de
cols petales sur les blogs de couture des jeunes mamans dans le vent. Même
Catherine s'y met. Misèèèèèère, je suis allergique aux deux, de façon rédhibitoire. Mais alors vraiment très allergique.
Remarquez, ces choses là peuvent changer : j'ai bien fini par aimer le rose poudré, je porte des talons et j'en suis même arrivée à ranger et repasser volontairement mes fringues... (même s'il a fallu 10 ans d'évolution pour en arriver là). Tout est donc possible. Un jour.
D'autant plus que moi aussi je connais depuis longtemps un glissement vers le "cortège de mariage versaillais à chapeaux" : fascinée par la technique et ses effets de plis
et surtout ce que quelqu'un d'un peu créatif pourrait en faire, j'avoue que j'aimerais beaucoup m'essayer aux
smocks. Mais j'ai un blocage : j'ai une sainte horreur des robes à smocks. Même
les moins neuneu des robes pour petites filles me donnent de l'urticaire.
Mais il y a aussi
les smocks dans les costumes d'époque (cf la partie "smocking" en milieu de page) qui ne ressemblent à rien aux smocks de petites filles. Comme pour le crochet, ça peut être super sur des accessoires :
par ex ce sac. Ou pour former des plis
sur une partie de jupe. Et puis il y a
différentes façons de coudre le tissus pour avoir un effet plissé, et ça rentre aussi dans la définition des smocks car c'est la même principe. Et comme tout a un sens ici bas, et
c'est dans les smocks qu'on retrouve aussi la fan de Star Wars.
Tout est donc dans l'imaginaire, et il faut bien choisir ses modèles de référence pour trouver à une technique de l'âme et du style.
Autre épidémie dans la mode cette fois-ci,
le col claudine. Pour moi, c'est le col pétale version adulte càd le col cucul la praline par définition. Sauf que. Quand c'est
(trans)porté par Mia Farrow, c'est plus cucul du tout. Arrivé là, on ne regarde plus la
swing jacket de Phildar de la même façon je trouve...